« JE NE M’AIME PAS »

« Je ne m’aime pas »

Si à chaque fois que j’entendais cette phrase, il advenait par une quelconque sorcellerie qu’un euro apparaîtrait dans ma tirelire je pourrais passer le restant de ma vie à lire, boire des cafés et écrire simplement pour échanger et partager des élucubrations et pensées…

Mais voilà tel n’est pas le cas et pourtant à force de partager avec les uns et les autres je dresse un constat : Nous vivons un temps de multipolarités où les gens ne s’aiment pas. J’en tiens pour preuve le nombre de PEL épuisé dans les librairies à l’achat de livre de développement personnel (je ne parle même pas des magazines qui promettent monts et merveilles de réalisation de soi et d’épanouissement), nous luttons tous contre des petites voix intérieures et extérieures et nous cherchons le bonheur. Je ne me permettrais surtout pas de juger ce fait d’autant que si je dis « nous » c’est parce que je suis passée par là et puis … j’ai décidé de me réconcilier avec moi.

« – Si tu es aussi complexée c’est surement lié à ta relation avec ton père ou ta mère »

Merci Simon (héritier de Sigmund) mais je fais quoi moi de cette affirmation en postulat de psychologie de comptoir ? et c’est là que j’ai commencé à m’interroger : vers qui me tourner ? un coach ? il m’a de suite demandé quel était mon objectif final : « m’entendre avec moi-même » n’étant pas un objectif SMART, il m’a conseillé d’aller voir un psychologue ou un psychiatre. Et là, la boucle était bouclée… enfin non j’ai plutôt constaté qu’il y avait un vide.

C’est précisément à ce moment que m’est venue l’idée de proposer un service d’accompagnement individuel des personnes.

Nous sommes tous 40 dans nos têtes, ce qui est propice au conflit, parce que cela entête !

Etre polie avec les autres, c’est avant tout être aimable avec soi. Et si on s’écoutait un peu et qu’on détricotait les nœuds ?

De la souplesse bordel !

En mobilisant les outils de l’ingénierie relationnelle nous pouvons travailler à la résolution de ces conflits entre soi et soi et ainsi accompagner la personne dans sa propre construction architecturale.

En outre, une personne qui entre en conflit avec les autres et une personne qui « laisse prise ». Ces prises peuvent être le fait de conflits internes. De ce fait, aider les personnes à être « en paix » avec elles-mêmes ou au moins aimables avec elles-mêmes revient à les aider à lâcher prise ce qui participe à la construction de l’entente sociale. On ne construit pas une maison sur du sable. Consolider les fondations au sein de la relation personnelle de soi à soi me semble donc pertinent.